Vienne 2016
Questionnaire de satisfaction
Voilà maintenant un mois que nous sommes rentrés. L'heure est venue de faire un bilan de ce séjour dont nous espérons qu'il a été très enrichissant.
Vous trouverez donc ici un Questionnaire de satisfaction qui sera remis dans la semaine aux élèves. Nous attendons votre retour pour pouvoir améliorer les futurs voyages "Histoire des Arts" du lycée.
N'hésitez surtout pas à nous faire part de vos suggestions.
Retours sur le voyage
Depuis vendredi, la vie quotidienne a repris son cours. Il est maintenant l'heure de faire un bilan de ce séjour dans la capitale autrichienne.
Un questionnaire de satisfaction sera distribué vendredi aux différents participants et un exemplaire sera remis aux parents (disponible sur ce site prochainement).
Lors des portes ouvertes du lycée - le 12 mars - l'option HDA sera présentée aux visiteurs. Les voyages constituant un atout très net pour le rayonnement du lycée, il faut en valoriser l'organisation.
Les élèves sont donc invités à réaliser des panneaux illustrés de leurs photographies et textes qui seront exposés lors des portes ouvertes du lycée.
Jeudi 4 février
Notre dernière journée à Vienne s’est déroulée sous un plein soleil qui vers midi a laissé la place à quelques flocons de neige… les joies du climat continental !
Avant de profiter une nouvelle fois des beautés de la ville, il fallait nous consacrer à des activités plus prosaïques, le bouclage des valises, la mise au net des chambres et la réflexion sur les derniers cadeaux à ramener. Une fois tout cela réglé, nous étions fins prêts pour partir visiter le palais du Belvédère. Construit pour le prince Eugène de Savoie, un des plus grands généraux de l’Empire et surtout l’un des plus farouches adversaires du Roi Soleil, le bâtiment est une magnifique réalisation qui hésite entre le baroque exubérant propre à l’architecture du XVIIe siècle autrichien et la rigueur classique des jardins à la française. Cette auguste résidence conserve aujourd’hui une des principales collections d’œuvres des XIXe et XXe siècles viennois. De Böcklin à Beckmann, tous les principaux courants sont représentés. Mais ce qui impressionne toujours ce sont les célèbres tableaux de Gustav Klimt. Le Baiser n’est que le plus connu, mais il y a aussi la Judith à la sensualité morbide, ainsi que différents portraits d’un style très académiques. On peut aussi admirer les œuvres paysagères du maître. D’une touche oscillant entre Van Gogh et Monet, Klimt propose une lecture impressionniste de la campagne autrichienne.
Les autres artistes de la Sécession sont aussi largement représentés, en particulier Kokoschka et Schiele. Par ce voisinage iconographique, nos élèves ont pu apprécier la variété des styles présents dans la capitale impériale au tournant du siècle, mais aussi juger des proximités thématiques et stylistiques des artistes. Le temps tournant, il fallait penser à se restaurer avant de partir à l’aéroport. Pour certains, ce fut le moment idoine pour revoir quelques monuments sous le soleil, comme le dôme doré du palais de la Sécession, pour d’autres, davantage préoccupés par une autre forme de tourisme, il a surtout été question de savoir qui de Figlmüller ou de Diglas proposait la meilleure Wienerschnitzel. Question aussi essentielle que de distinguer le rococo du baroque… Quelques dernières photographies de lieux encore inconnus comme le Hoher Markt avec l’horloge astronomique Anker et il était déjà temps de repartir vers la France. Il n’y pas eu de soucis à l’aéroport de Vienne, le vol s’est bien passé, seuls les parents ont eu des difficultés à rejoindre l’aéroport.
Aujourd’hui, la vie quotidienne a repris son cours et les élèves ont retrouvé le chemin des salles de classe. Les organisateurs espèrent qu’ils garderont d’excellents souvenirs de ces quelques journées et qu’ils voudront retourner approfondir la découverte des merveilles de la capitale autrichienne.
À bientôt pour d’autres aventures !
Mercredi 3 février
Lundi, alors que nous visitions la Hofburg, un des surveillants de salles qui parlait un excellent français nous a dit que la différence essentielle entre Paris et Vienne tenait au fait qu’à Paris il fallait passer des heures en transport avant de voir la campagne alors qu’à Vienne, dix minutes suffisaient. Force est de constater qu’il avait raison… et nous en avons fait l’expérience (pédestre) aujourd’hui.
La première visite de la journée était consacrée à celle de Sankt Leopold am Steinhof, une église construite par Otto Wagner au tout début du XXe siècle. Sise dans un hôpital psychiatrique, elle ne figurait pas sur les plans qui nous avaient été remis. Mais à cœurs vaillants rien d’impossible ! Nous sommes sortis du métro et engagés bravement dans la bonne direction… enfin celle qui devait correspondre… Après plusieurs minutes de marche, nous avons pu constater que la campagne viennoise était bien proche de la ville. Nous avons grimpé, et encore, demandé à plusieurs passants – rares, malgré tout – qui tous nous ont dit que la direction était bonne mais que nous n’étions pas arrivés. Il nous a fallu plus de trois quarts d’heure de marche pour atteindre notre but.
En quelques minutes très denses, la guide nous a fait découvrir cette merveille de l’art nouveau. Inspiré du concept d’œuvre d’art totale, tout est pensé pour le lieu. Les bancs sont plus étroits quand ils doivent accueillir des malades plus agités, l’ensemble du mobilier est arrondi pour éviter qu’ils ne se blessent, hygiène et beauté pourraient être les deux principes directeurs de ce bâtiment. Les vitraux sont de magnifiques créations de Koloman Moser. Revenus dans le centre de la ville, nos élèves ont pu découvrir quelques spécialités, les Wienerschnitzel ou les Mozartkügeln…
L’après-midi a été consacré aux autres œuvres d’Otto Wagner de la capitale. D’abord le pavillon de la Sécession, puis les immeubles de la Weinzeile et enfin le pavillon de la Karlplatz. Ce moment fut l’occasion d’apprécier la stupéfiante frise de Beethoven de Gustav Klimt. Beaucoup ont été émus de cette découverte esthétique. Dommage que la pluie ait dû écourter notre parcours dans la ville… Heureusement, certains se sont lancés dans une entreprise ambitieuse mais néanmoins nécessaire : comparer les différentes sachers entre Heiner ou l’Hôtel Sacher… Les accompagnateurs ont aussi une petite idée sur cette question précise.
>>Mardi 2 février
Encore une journée riche en découvertes ! Après une nuit de repos bien méritée, nous avons gagné le Ring, cet impressionnant boulevard circulaire qui enserre la ville, pour visiter le Kunsthistorisches Museum. Ce bâtiment imposant de style historiciste est tout à fait classique de l’esthétique en vogue sous François-Joseph. Inauguré à la fin du XIXe siècle, le musée a été constitué pour rassembler les collections acquises par les Habsbourg depuis le XVIe siècle.
Décoré par l’école de Hans Mackart, le majestueux escalier – copie de celui de la regia de Caserte – est surmonté de figures allégoriques peintes par tous les artistes de cette école dont une représentation de l’Égypte par Gustav Klimt. Décrire en quelques lignes les chefs-d’œuvre de ce musée relève de la gageure. Velasquez, Arcimboldo, Titien, Vermeer, Rembrandt ne sont que quelques-uns des noms des principaux maîtres qui ornent les cimaises. Si certains des élèves ont été fascinés par l’Atelier du peintre de Vermeer ou par les saisons d’Arcimboldo, d’autres ont préféré découvrir les galeries d’antiquités égyptiennes.
Après cette matinée de haute culture, nous pouvions nous accorder une pause midinette. Nous avons gagné ensuite le palais de Schönbrunn. La visite a été l’occasion de découvrir la résidence d’été de la famille impériale. Encore pleine des souvenirs de ce couple mythique François-Joseph et Sissi, ces salles ont beaucoup ému certains membres de notre groupe. Sissi vue par le prisme déformant de Romy Schneider est une publicité qui fonctionne pour attirer les touristes. Mais la figure dominante de ce palais est sans conteste celle de l’impératrice Marie-Thérèse. Mère de onze filles, cette femme attentive à l’éducation de ses enfants leur a fait réaliser plusieurs tapisseries qui sont régulièrement exposées et intégrées dans les décorations du château. Un détour dans les jardins a conclu cette visite. Mais l’hiver n’est guère propice aux visites champêtres.
Revenus dans le centre de Vienne, nos élèves ont pu profiter d’un temps libre qui a permis à certains d’aller voir le Danube (qui n’est pas bleu, de fait) ou pour d’autres se livrer à des activités plus prosaïques : shopping et dégustation de spécialités en tout genre… Avant de revenir, ponctuels, à l’auberge pour profiter d’un repas typiquement autrichien et léger knödel et choucroute.